• En mars 2020, j'ai dû remplacer mon Fairphone 2 par un smartphone neuf, après quatre ans de (pas très) bons et (pas très) loyaux services. C'était quelque chose d'imprévu mais nécessaire. Et, comme cette situation a été très frustrante pour moi, j'ai décidé d'en parler ici.

    J'ai entendu parler de la marque Fairphone début 2015. Le Fairphone 2 venait d'être annoncé, j'en voulais un, et, quelques semaines avant la fin de l'été, j'ai passé pré-commande en contribuant à leur campagne de financement participatif précédant le début de la production de ce modèle. Puis j'ai attendu patiemment comme on attend la cuisson d'un gâteau avant de le recevoir par la poste en février 2016. Mon tout nouveau Fairphone 2 fait partie des premières séries, et il y a dedans une inscription qui confirme que je suis un des 17418 personnes ayant permis sa mise en production. Si ma mémoire ne me trompe pas, j'ai payé 525 € sans compter d'autres faux frais.

    J'en voulais un parce qu'à l'époque je n'étais pas totalement anticapitaliste. J'étais séduit par le fait que ce smartphone soit issu du commerce équitable et qu'il soit désassemblable et réparable. Ça ne me dérangeait pas d'acheter un smartphone de moyenne gamme (en 2015 déjà !) à prix d'or ; je me disais que j'allais le garder dix ans au moins, le faire durer comme celui que j'utilisais avant – un petit portable à glissière. Et, enfin, ce n'était ni un iPhone ni un Samsung, donc je gardais mon image de personne non-conventionnelle – image que je tiens religieusement à conserver et pour laquelle je fournis beaucoup d'efforts (en vrai non mais ça m'a fait rire d'écrire ça).

    En moins de quatre ans, j'ai eu trois gros problèmes liés au manque de fiabilité de mon exemplaire du Fairphone 2, apparemment peu surprenants pour les premiers sortis d'usine, mais ces désagréments ont un peu forgé mon opinion actuelle.

    1. Le haut-parleur principal a arrêté d'émettre des sons après à peine deux mois d'utilisation. Heureusement, j'ai envoyé un courriel à Fairphone et j'ai reçu par la poste un nouvel haut-parleur et j'ai pu ainsi vérifier qu'effectivement il est très facile de remplacer une pièce défectueuse dans mon smartphone et définitivement remédier à mon problème.
    2. Un an plus tard, une mise à jour faisant changer le système d'exploitation du Fairphone 2 (passage d'Android 5.1 à Android 6) a mal tourné – ou plutôt n'a pas arrêté de tourner (bootloop) parce que j'avais eu le malheur d'auparavant désactiver plusieurs applications Google pré-installées. Je ne pouvais plus utiliser mon téléphone et mon premier réflexe a été d'acheter un bête portable basique de secours, à boutons, pour mes appels et messages les plus urgents. Je n'étais pas le seul à avoir ce problème et la solution communiquée par Fairphone impliquait une réinitialisation causant la perte de beaucoup de mes fichiers et photos.
    3. Moins d'un an après, j'ai dû changer de coque. La première, bleue translucide, a trop rapidement vieilli et son joint en caoutchouc s'est détaché. Cela tombait bien, le Fairphone 2 venait d'être mis à jour, avec une nouvelle caméra et de nouvelles coques aux couleurs chatoyantes, mieux conçues, donc j'ai déboursé 40 € pour une coque neuve bleu turquoise.

    C'est sans compter un 4ème problème que beaucoup des premiers Fairphone 2 ont eu aussi et avec lequel j'ai dû vivre, pensant que ça ne me gênait pas tant que ça (en réalité, je suis juste très très patient et je n'aurais pas dû l'être dans ce cas-là, maintenant que j'ai du recul...) : mon Fairphone, après à peu près un an d'utilisation, se redémarrait tout seul, de temps en temps. J'ai attendu jusqu'à ce que ça devienne de plus en plus fréquent au point que ça soit devenu insupportable, en mars 2020. C'est seulement à ce moment-là que j'ai cherché un moyen d'en finir avec cet embêtement et que j'ai appris qu'il fallait changer la carte-mère. Je me suis évidemment senti très bête de ne pas l'avoir fait plus tôt, d'autant plus que les pièces de rechange n'étaient plus produites, et j'ai dû me rendre à l'évidence : il fallait acheter un nouveau smartphone.

    Quel échec !

    Le téléphone que j'ai actuellement est un Xiaomi Redmi Note 8T. C'est un smartphone chinois neuf, très conventionnel, blanc à reflets irisés. J'ai hésité pendant presque deux semaines parce que, malgré qu'il corresponde à la majorité de mes besoins et qu'il soit le meilleur du marché pour le montant que j'étais prêt à régler, je n'en voulais pas. C'était mon Fairphone 2 – bien-sûr en fermant les yeux sur ses défauts – qui me convenait à 100 %. Je voulais le garder dix ans et j'étais très frustré de voir ce plan tomber à l'eau.

    Malgré ses inconvénients, mon Fairphone 2 avait des qualités qui faisaient que j'ai eu beaucoup de mal à m'en séparer :

    • il est solide – je l'ai fait tomber plusieurs fois et il ne s'est jamais cassé ;
    • l'interface avait une surcouche légère et très peu d'applications pré-installées – juste iFixit, Fairphone Updater et les applications Google ;
    • il est beau ;
    • il est désassemblable et réparable – ce qui est très très rare ;
    • il n'est pas aussi grand que les smartphones actuels – de véritables girafes – même s'il est massif.

    Cependant, je me sens très mal d'avoir payé 525 € pour un téléphone de milieu de gamme, ça m'embarrasse, j'en ai un peu honte. J'ai l'impression de souvent prendre de mauvaises décisions et ça me mine, des fois, alors que ce n'est probablement pas grave, mais il faut dire que j'ai souvent honte pour un rien.

    525 € pour un smartphone, c'est trop. 40 € pour une nouvelle coque, c'est trop.

    J'ai été dégoûté par le fait de ne plus pouvoir commander des pièces de rechanges pour faire durer mon Fairphone aussi longtemps que prévu. Je pense que la personne que j'étais il y a cinq ans serait en colère. Aujourd'hui (et depuis un bon bout de temps déjà), je sais que la consommation éthique n'est pas possible dans un système capitaliste, donc je ne suis pas surpris.

    Je ne l'ai pas remplacé par un Fairphone 3 parce que, tu l'auras compris, cette expérience m'a désenchanté. Les promesses n'ont pas été tenues pour le 2 (qui n'a même pas tenu 5 ans), et je doute qu'elles seront tenues pour le 3. Je ne suis plus un acheteur cible et je suis d'accord quand on dit du Fairphone qu'il s'agit d'« un téléphone de riche qu’on achète pour se donner bonne conscience. »

    Je vais quand même m'arrêter de dire du mal de Fairphone parce qu'ils offrent quand-même un service qu'il faudrait rendre obligatoire pour toute entreprise et dont je vais chercher à bénéficier après la fin du confinement : leur envoyer gratuitement mon Fairphone 2 pour qu'il soit recyclé.

    Donc c'est la fin de cet article. Bye bye mon Fairphone 2 !


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  • Juste après avoir posté mon article sur la Nissan Dayz, j'ai écrit un toot sur Mastodon pour le promouvoir et j'ai ajouté que cet article ainsi que les autres qui suivront seront écrits « normalement ».

    Voilà l'explication, on va faire ça vite.

    J'arrête de faire attention à bien faire coller le code écrit à la prononciation orale parce que c'est principalement fatigant à lire. A la base moi j'aime pas lire. C'est épuisant. J'ai eu beaucoup de mal à me relire quand j'ai écrit mes articles et j'en ai assez.

    J'arrête aussi parce que c'est agaçant à écrire. Pour à peu près les mêmes raisons. Ça me ralentit considérablement quand je rédige.

    Pis ça m'enlève l'envie d'écrire, donc ça m'empêche de parler des choses qui m'intéressent.

    J'ai souvent peur de pas pouvoir faire passer mes idées à quiconque veut bien les lire juste à cause de ce code qui n'est pas du tout conventionnel.

    Ça fait suffisamment de raisons, donc c'est fini. L'expérience est terminée. J'ai mis en application mon opinion sur le sujet de l'orthographe et j'ai exprimé mes idées. Maintenant, j'ai d'autres trucs à dire et je veux le faire comme je faisais avant l'expérience.

    A plus dans le bus.


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  • Je pense que c'est le moment de faire un bilan sur mon adaptation du code écrit au parler.

    J'ai posté au moins cinq articles dans ce code écrit. Cinq articles, c'est assez pour se rendre compte des quelques limites et inconvénients de cette manière d'écrire.

    Je ne suis plus autant euphorique que quand j'ai commencé à écrire de cette façon radicale, mais je reste toujours autant d'accord avec l'intention de base : rendre plus facile l'apprentissage de la lecture et de l'écriture ainsi que retirer à l'élite l'orthographe comme outil d'exclusion sociale.

    Je trouve drôlement dommage de devoir vérifier sur la toile la conjugaison de plein de verbes du 3ème groupe dont on connaît déjà la prononciation.

    J'ai peur que plein de gens abandonnent l'apprentissage du français à cause de toutes ses règles compliquées et dures à expliquer.

    En simplifiant le code écrit, les gens font moins de fautes (ou aucune), et donnent moins de raisons 'ou aucune) de se faire corriger.

    Mais peut-être que ma manière de faire cette simplification n'est pas très bonne et il est temps de la critiquer.

    Premièrement, je trouve mes articles dans ce code écrit difficiles à lire (et ce sentiment est exacerbé par le fait que je n'aime pas lire en général). Déchiffrer les mots me prennent beaucoup de temps et d'énergie et me donne mal à la tête. Je me permets aussi de déclarer que ces texte sont moches à voir, même si ce n'est pas vraiment un argument. C'est, pour être honnête, totalement hors sujet vu que je n'écris pas pour que ça fasse joli mais, voilà, je voulais le dire.

    Deuxièmement, ma simplification n'est pas vraiment compatible avec la volatilité du E en français. L'Insolente Linguiste a déjà posté un article sur Facebook a ce propos : on écrit « médecin », « samedi », « appeler » mais souvent on dit « med'cin », « sam'di », « app'ler ». Dans mon système ('fin je suis prêt à parier que quelqu'un a déjà eu cette idée avant moi), on peut écrire « mëdsê », « samdi », « aplë » tout comme on peut écrire « mëdesê », « samedi », « apelë ». Là où j'ai été le plus gêné, c'est pour écrire des mots comme « cheveux » : « ceve » ne m'a pas plu parce que je pense que ça peut laisser entendre que le 2ème E est caduc, donc j'ai tenté de corriger ça en écrivant « cevö », avec un Ö comme en turc ou en allemand, mais ça peut être lu comme « chevaux » si on est, comme moi, pas très attentif.

    Troisièmement, je pense que supprimer tous les digrammes est une mauvaise idée car tous ne sont pas à jeter. (Je n'ai pas trouvé d'argument convaincant.) Voilà ceux qui, je pense, doivent être conservés : « eu », « ou », « an », « en », « on », « in »,« un » et « oi ».

    La disparition du Y n'est pas une bonne idée non plus, et je m'en suis rendu compte quand j'ai constaté que je n'avais pas prévu de remplacement au double L pour les mots comme « billet » ou « quille ».

    L'écriture des liaisons est, de plus, un peu compliquée et peut alourdir visuellement les textes. (Là aussi je n'ai pas grand chose à dire.)

    Je n'ai pas non plus remis en question la pertinence des majuscules. Peut-être parce qu'ils ne me gênent pas. Mais j'ai lu une fois des publications de Björk qui ne contiennent pas de majuscule et j'ai trouvé ça admirable, comme une preuve de modestie.

    Néanmoins, il y a aussi des choses que j'aime beaucoup : la suppression des doubles consonnes, du H, du Q, du W, des lettres finales muettes et des accords en genre et en nombre, ça rend l'écriture tellement plus facile, d'autant plus que ça ne gêne sûrement pas la lecture et la compréhension.

    Les mots avec la lettre E sont d'ailleurs plus faciles à prononcer. Il y a plus de clarté : un E sans accent est toujours prononcé /ə/ ou /ø/, un È est toujours prononcé /ɛ/ et un Ë est toujours prononcé /e/.

    Pis les lettres comme le C, le S et le G qui se prononçaient de plusieurs façons différentes n'ont maintenant qu'un seul son.

    Je crois donc qu'il faut mettre à jour ce système d'écriture pour me mettre plus à l'aise et ça me servirait peut-être pour expérimenter de nouvelles choses à écrire. Je propose une nouvelle adaptation du code écrit, moins radicale, que je vais adopter pour les prochains articles. Peut-être que ce code aura droit à son bilan lui aussi.

    Dans ce nouveau code écrit, je conserve certaines grandes règles du premier système mais je réutilise les digrammes que j'ai décidé de conserver, les E caducs et les Y. Je garde aussi ma première manière de faire des liaisons (celle avec des tirets) ainsi que les Ñ.

    Quant aux accents, le tréma ne sert plus si on conserve les digrammes. Pareil pour l'accent circonflexe censé indiquer les nasales. Il ne resterait donc que l'accent aigu pour le E et l'accent grave pour le O semi-ouvert (même si je sais que je ne l'emploierai jamais).

    Quant au double L, je le remplace par un Y, comme en turc.

    Enfin, j'ai décidé que les majuscules sont facultatives parce que j'aime bien comment leur absence rend les phrases moins solennelles et formelles.

    J'espère que je ne t'ai pas fatigué avec ce gros pavé, mais j'avais besoin de le faire depuis plusieurs mois. J'ai quelques articles en attente de rédaction (deux articles automobiles plus un traitant de la darija marocaine) et je suis impatient de les voir dans ce nouveau code écrit.


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  • Je vè la fèr kurt parse ke tu-t-ë dâ le titr.

    EklaBlog, kâ j'è krëë mô blog â 2011, s'ëtè trè biê pur se ke je vulè fèr a l'ëpok. J'ëtè â staj de 3èm, j'avè dü tâ a përdr, j'è uvèr le blog è il n'a pa boku câjë depüi.

    Il i a boku d'artikl, je ne sè plü kôbiê, mè süfizamâ pur ke j'è âvi de câjemâ. Vuala ki tôb mal parse k'EklaBlog n'a pa l'èr d'avuar sübi d'amëliorasiô depüi û bai.

    Je me suviê de la grâd kâpañ de finâsemâ partisipatif d'il i a këlke-z-anë, sël avëk plê de promës, kom la posibilité de sovgardë difërâ tèm përsonalizë, âvuaië dë mësaj êstâtanë, ün aplikasiô mobil, û-n-anüèr de blog... plê de coz ke je ne sor pa de mô-n-imajinasiô, le liê ë-t-âkor la : https://www.kisskissbankbank.com/en/projects/eklablog-bloguez-librement/tabs/description.

    J'è asë du stil aktüël de se blog. Je ve du responsive design et dë paj-z-ëpürë.

    J'è osi âvi de süprimë la paj Facebook dü blog. Je vè fèr sa imëdiatemâ.

    Je vè osi biêto fèr û bilâ de sët manièr d'ëkrir le frâsè parse ke më gu câj è, kom dâ-z-û tëst bëta, j'è kôstatë dë trük k'il fo notë nuar sür blâ.

    Vè-je câjë de platform ? probablemâ pa parse ke j'è la flëm è ke je sor pö de ma zon de kôfor.

    Je krua ke je t'è tu di ojurd'üi.

     


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  • Marakëc ë-t-âfê dotë d'ün flot de trolëbüs. Je süi grav kôtâ, mëm si je n'èm pa le modèl dü matëriël rulâ cuazi.

    Purkua ? Tu d'abor, je prëfèr lë büs a trua port o büs a selemâ de port. Sa përmè de flüidifië lë-z-âtrë è sorti dü büs, selô mua. De plüs, se ne sô pa dë büs a plâcë ba è pla. Sert, il i a ün râp è ün sürfas süfizamâ larj pur akeir ün person â fotei rulâ, mè la parti arièr ë-t-â oter. Pur s'i êstalë, il fo gravir dë marc.

    Tut së coz môntr dëja ke se büs ë de kôsepsiô âsien, ë sela se kônfirm kâ-t-ô regard la parti arièr dü büs...

    (Foto : Tic Maroc)

    Tü vua së de bobin ? Ô ne le vua pa trè biê sür l'imaj mè-z-il i a entr cakün de së bobin ë cakün dë përc dü trolëbüs û « kabl de rapël », ki sërv-t-a bèsë u môntë lë përc d'alimâtasiô. Lë trolëbüs frânsè n'â sô plü-z-ëkipë depüi bël lürët !

    Â-n-ëfè, lë trolëbüs d'ojurd'üi ô dë vërê è nô plü de fisël de rapël. Lë vërê sô boku plü sür. A l'ëpok, ô puvè arëtë û trolëbüs â tirâ së fisël. Je ne sè pa si sa marc pour lë büs de Marakëc vü k'ol ô ün batri oxilièr ki ler përmë de rulë sâ alimâtasiô par liñ aëriën...

    Dâ tu lë ka, il ne fo jamè ësëië de tirë-r-û kabl de rapël, sa pe ëtr dâjere !

    Je pâs ke l'ô-n-a actë së trolëbüs cinua d'û-n-otr aj (je prësiz kâ mëm k'ol sô nef) pars ke ler pri ë probablemâ moê-z-ëlvë ke lë trolëbüs eropëê de tëknoloji plü rësât.

    Mè pet-ëtr ke la vrè rëzô ë politik : le fabrikâ de së büs, Dongfeng Yangtse, va côstrüir ün üzin de vëikül ëlëktrik a Tanjë pur lë-z-ëksportë dâ le rëst de l'Afrik. Actë së büs, s'ë pet-ëtr pur lë-z-otoritë ün manièr de sëdüir lë-z-êvëstiser cinua...

    Mêtenâ ke j'i pâs, purkua û trolëbüs è nô û tramuè pur Marakëc ? S'ë purtâ la katrièm plü grâd vil du Marok, ün vil ëtâdü ëbërjâ o moê û miliô d'abitâ !

    J'imajin ke s'ë osi pur dë rëzô de ku. Il fo dir k'û tramuè kut trè cër a mëtr â plas, kar il fo ün lurd êfrastrüktür dëdië : dë rai, dë kè è dë dëpo pur lë ram ! Êsi, mëm si metr û tramuè a Marakëc ë-t-ün trè bon idë, û trollëbüs n'ë pa mal nô plü, s'ë pa biê grav ke sa âbark moê de jan. Pi s'ë moê onëre : la miz â plas de kuluar de sirkülasiô propr o büs êsi ke l'êstalasiô dë kabl aëriê kut moê chër.

    Par aier, û trollëbüs ë plü maniabl k'û tramuè : kâ sa ne rul pa dâ-z-û kuluar rëzërvë, sa s'êsër biê dâ la sirkülasiô et sa pe kôturnë lë peti-z-obstakl sür la rut.

    Âsüit, û trolëbüs dür de fua plü lôtâ k'û büs a karbürâ è ë moê cër a ëkspluatë è a âtretenir, pe êport ke sô pri d'aca sua plü-z-ëlvë.

    È, kom si sa ne puvè pa mie tôbë, le trolëbüs ë-t-û sistëm ne rejëtâ pa de gaz d'ëcapmâ, mi-z-â plas pe aprè la COP22 ki s'ë tenü a Marakëc, parfè pur l'imaj vërt ke la vil okr ve se donë.

    Pur finir, je süi trè-z-ere de vuar le retur du trolëbüs o Marok (il i â-n-avè a Kazablâka et Tëtuâ mè-z-ol ô disparü dâ lë-z-anë 70) è je süi êpasiâ de lë vuar â vrè !

    Orijinëlmâ postë (mè sâ koreksiô) sür Twitter.


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