• Pour tésté ma nouvèle mañère d'ékrire, j'è désidé de fère un artikle klasike, a l'ansiène, sur une oto ke je n'èmè pa kan je l'è vu mize sur le marcé mè mintenan je l'ème bokou è je vè vou dire pourkoi.

    On va komansé par un artikle de mon mètre a pensé : Jason Torchinsky. Dan sèt artikle, il eksplike en koi la Dodge Neon é une voiture utile, san prétension è amuzante.

    La Daihatsu Mira Tocot sui une filozofie similère.

    La Daihatsu Mira Tocot é-t-une kei (enkore une) ki a remplasé la Daihatsu Mira Cocoa.La Mira Cocoa étè la konkurente de la Suzuki Alto Lapin. Él se voulè plus luksueuze, plus jolie è plus féminine.

    Komen se fè-t-il qu'él è été renplasé par un véicule clèremen plus dépouié ? Tou sinplemen parse ke lé jen de Daihatsu on fè dé-z-étude de marcé è on konstaté ke la sible féminine ne veu plu de voiture miñone mè dé voiture sinple, fasile a konduire et inspiran la sékurité.

    Voila ki éksplike le stile sinpliste et le manke d'ornemen de la Tocot.

    Si sét voiture étè lansé sur le marcé il i a deu ou troi-z-an, je n'en orè probablemen jamè parlé kar je n'étè pa-z-intérésé par lé kei d'entré de game.

    J'è canjé d'avi. Avan j'èmè lé petite voiture enbourjoisé, jolimen orné de krome, dan dé kouleur kome séle d'une robe de soiré. Ojourd'ui, je ne sui plu repousé par le dépouiemen è la sinplisité d'un véicule. Je peu mème fasilemen ètre sédui par sa kan s'é fè avék gou.

    Sa veu dire koi « fè avék gou » ?

    Sa veu dire kome la Daihatsu Tocot.

    Le bon gou, s'é moi ki le détérmine.

    Un regar jenti et éspiègle. Pa de fioriture dan la calandre. J'ème sa.

    Sur une otre note, je pense ke la Tocot peu sérvir de trè bone baze de tuning. Voila dé-z-eksenples ke Daihatsu a prézenté.

    L'intérieur é tou-t-otan dépouié. S'é tipik d'une kei. Je n'è pa gran choze a dire desu.

    Je veu juste parlé dé sièje. Fasinan, sé sièje. Pour de vrè.

    J'adore l'aspè de la matière, du tisu. Et j'adore le cousin sur la foto. Il é trè probablemen vendu en aksésoir.

    La Daihatsu Tocot é donk trè minimaliste. Ele me rapéle l'éstétike Muji. Le vér un peu térne è l'intérieur me fon vrèmen pensé a séte marke.

    J'è fini de parlé du véicule.


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  • Je pense que c'est le moment de faire un bilan sur mon adaptation du code écrit au parler.

    J'ai posté au moins cinq articles dans ce code écrit. Cinq articles, c'est assez pour se rendre compte des quelques limites et inconvénients de cette manière d'écrire.

    Je ne suis plus autant euphorique que quand j'ai commencé à écrire de cette façon radicale, mais je reste toujours autant d'accord avec l'intention de base : rendre plus facile l'apprentissage de la lecture et de l'écriture ainsi que retirer à l'élite l'orthographe comme outil d'exclusion sociale.

    Je trouve drôlement dommage de devoir vérifier sur la toile la conjugaison de plein de verbes du 3ème groupe dont on connaît déjà la prononciation.

    J'ai peur que plein de gens abandonnent l'apprentissage du français à cause de toutes ses règles compliquées et dures à expliquer.

    En simplifiant le code écrit, les gens font moins de fautes (ou aucune), et donnent moins de raisons 'ou aucune) de se faire corriger.

    Mais peut-être que ma manière de faire cette simplification n'est pas très bonne et il est temps de la critiquer.

    Premièrement, je trouve mes articles dans ce code écrit difficiles à lire (et ce sentiment est exacerbé par le fait que je n'aime pas lire en général). Déchiffrer les mots me prennent beaucoup de temps et d'énergie et me donne mal à la tête. Je me permets aussi de déclarer que ces texte sont moches à voir, même si ce n'est pas vraiment un argument. C'est, pour être honnête, totalement hors sujet vu que je n'écris pas pour que ça fasse joli mais, voilà, je voulais le dire.

    Deuxièmement, ma simplification n'est pas vraiment compatible avec la volatilité du E en français. L'Insolente Linguiste a déjà posté un article sur Facebook a ce propos : on écrit « médecin », « samedi », « appeler » mais souvent on dit « med'cin », « sam'di », « app'ler ». Dans mon système ('fin je suis prêt à parier que quelqu'un a déjà eu cette idée avant moi), on peut écrire « mëdsê », « samdi », « aplë » tout comme on peut écrire « mëdesê », « samedi », « apelë ». Là où j'ai été le plus gêné, c'est pour écrire des mots comme « cheveux » : « ceve » ne m'a pas plu parce que je pense que ça peut laisser entendre que le 2ème E est caduc, donc j'ai tenté de corriger ça en écrivant « cevö », avec un Ö comme en turc ou en allemand, mais ça peut être lu comme « chevaux » si on est, comme moi, pas très attentif.

    Troisièmement, je pense que supprimer tous les digrammes est une mauvaise idée car tous ne sont pas à jeter. (Je n'ai pas trouvé d'argument convaincant.) Voilà ceux qui, je pense, doivent être conservés : « eu », « ou », « an », « en », « on », « in »,« un » et « oi ».

    La disparition du Y n'est pas une bonne idée non plus, et je m'en suis rendu compte quand j'ai constaté que je n'avais pas prévu de remplacement au double L pour les mots comme « billet » ou « quille ».

    L'écriture des liaisons est, de plus, un peu compliquée et peut alourdir visuellement les textes. (Là aussi je n'ai pas grand chose à dire.)

    Je n'ai pas non plus remis en question la pertinence des majuscules. Peut-être parce qu'ils ne me gênent pas. Mais j'ai lu une fois des publications de Björk qui ne contiennent pas de majuscule et j'ai trouvé ça admirable, comme une preuve de modestie.

    Néanmoins, il y a aussi des choses que j'aime beaucoup : la suppression des doubles consonnes, du H, du Q, du W, des lettres finales muettes et des accords en genre et en nombre, ça rend l'écriture tellement plus facile, d'autant plus que ça ne gêne sûrement pas la lecture et la compréhension.

    Les mots avec la lettre E sont d'ailleurs plus faciles à prononcer. Il y a plus de clarté : un E sans accent est toujours prononcé /ə/ ou /ø/, un È est toujours prononcé /ɛ/ et un Ë est toujours prononcé /e/.

    Pis les lettres comme le C, le S et le G qui se prononçaient de plusieurs façons différentes n'ont maintenant qu'un seul son.

    Je crois donc qu'il faut mettre à jour ce système d'écriture pour me mettre plus à l'aise et ça me servirait peut-être pour expérimenter de nouvelles choses à écrire. Je propose une nouvelle adaptation du code écrit, moins radicale, que je vais adopter pour les prochains articles. Peut-être que ce code aura droit à son bilan lui aussi.

    Dans ce nouveau code écrit, je conserve certaines grandes règles du premier système mais je réutilise les digrammes que j'ai décidé de conserver, les E caducs et les Y. Je garde aussi ma première manière de faire des liaisons (celle avec des tirets) ainsi que les Ñ.

    Quant aux accents, le tréma ne sert plus si on conserve les digrammes. Pareil pour l'accent circonflexe censé indiquer les nasales. Il ne resterait donc que l'accent aigu pour le E et l'accent grave pour le O semi-ouvert (même si je sais que je ne l'emploierai jamais).

    Quant au double L, je le remplace par un Y, comme en turc.

    Enfin, j'ai décidé que les majuscules sont facultatives parce que j'aime bien comment leur absence rend les phrases moins solennelles et formelles.

    J'espère que je ne t'ai pas fatigué avec ce gros pavé, mais j'avais besoin de le faire depuis plusieurs mois. J'ai quelques articles en attente de rédaction (deux articles automobiles plus un traitant de la darija marocaine) et je suis impatient de les voir dans ce nouveau code écrit.


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  • Je vè la fèr kurt parse ke tu-t-ë dâ le titr.

    EklaBlog, kâ j'è krëë mô blog â 2011, s'ëtè trè biê pur se ke je vulè fèr a l'ëpok. J'ëtè â staj de 3èm, j'avè dü tâ a përdr, j'è uvèr le blog è il n'a pa boku câjë depüi.

    Il i a boku d'artikl, je ne sè plü kôbiê, mè süfizamâ pur ke j'è âvi de câjemâ. Vuala ki tôb mal parse k'EklaBlog n'a pa l'èr d'avuar sübi d'amëliorasiô depüi û bai.

    Je me suviê de la grâd kâpañ de finâsemâ partisipatif d'il i a këlke-z-anë, sël avëk plê de promës, kom la posibilité de sovgardë difërâ tèm përsonalizë, âvuaië dë mësaj êstâtanë, ün aplikasiô mobil, û-n-anüèr de blog... plê de coz ke je ne sor pa de mô-n-imajinasiô, le liê ë-t-âkor la : https://www.kisskissbankbank.com/en/projects/eklablog-bloguez-librement/tabs/description.

    J'è asë du stil aktüël de se blog. Je ve du responsive design et dë paj-z-ëpürë.

    J'è osi âvi de süprimë la paj Facebook dü blog. Je vè fèr sa imëdiatemâ.

    Je vè osi biêto fèr û bilâ de sët manièr d'ëkrir le frâsè parse ke më gu câj è, kom dâ-z-û tëst bëta, j'è kôstatë dë trük k'il fo notë nuar sür blâ.

    Vè-je câjë de platform ? probablemâ pa parse ke j'è la flëm è ke je sor pö de ma zon de kôfor.

    Je krua ke je t'è tu di ojurd'üi.

     


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  • Javiera Mena ë-t-ün câtez ciliën asë konü parmi lë-z-ispanofon. Je l'è dëkuvërt dâ le Gay Music Chart.

    S'ë sa câsô êtitülë Intuición ki i ë pasë sët semèn. D'aier, je te kôsëi fortemâ de l'ëkutë, s'ë ipër biê !

    Mè la j'è âvi de parlë de Luz de Piedra de Luna (« Lumièr de Piër de Lün »), sorti â 2012. Je n'è riê kôpri o parol parse ke mô nivo d'ëspañol n'ë pa-z-asë ëlevë pi lë tradüksiô ke j'è truvë â liñ sô burë d'ërer.

    La müzik me plè boku. S'ë, â gro, û mëlâj de sô dë-z-anë 80 avëk dë përküsiô kübèn, le tu dâ-z-ün mëlodi ki fè dâsë. Frâcemâ, s'ë-t-û bô sô.

    Le klip kâ-t-a lüi ë-t-û pe ëkspërimâtal, avëk plê de süpërpozisiô d'imaj sakadë. Prêsipalemâ û loop o ralâti de la câtez ki dâs devâ ün süksësiô de foto è d'ilüstrasiô plüto vintage, je dirè.

    Il n'ë pa movè mè-z-il fè û pe mal o-z-iö. J'ëtè-z-â mâk de somëi la premièr fua ke je l'è vü, s'ëtè pa bô, sa m'a fatigë le sërvo, je me süi sâti mal fas a tâ d'êformasiô a trètë dâ se klip de muê de 5 min. S'ë pet-ëtr sa le dëfo de se klip : tro de trük, tro d'imaj, tro de cuts. Il orè pet-ëtr falü û môtaj plü chill, a mô-n-avi.

    S'ë tu pur mua. Pas ün trè bon jurnë ë di dë jâtiës o jâ ke tü èm.


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  • Ojurd'üi, âkor ün fua, j'è dësidë de parlë de müzik. Pa d'otomobil, âkor ün fua.

    È purtâ, Oumou Sangaré a û liê nô nëglijabl avëk le môd de l'otomobil : ël a donë sô nô a dë 4x4, 'fê si tü ve â savuar plüs, clik isi.

    Mè se n'ë pa se ki m'êtërës la mêtenâ. Je n'è k'û sel trük a dir : pur fèr kur, la mark « Gonow » – sël ki vâ lë vëhikül portâ le nô « Oum Sang » – va trè probablemâ disparètr. K'adviêdra-t-il d'Oum Sang ?

    S'ë tu.

    Mêtenâ, parlô de la müzik.

    Si l'ô fè atâsiô o komâtèr su cak vidëo d'Oumou Sangaré, ô pe trè fasilmâ kôstatë ke plê de jâ l'apël « mamâ ». Il fo dir k'Oumou Sangaré ë-t-ün figür matërnât, ütilisâ së câsô kom moyê d'êstrüksiô è de sâsibilizasiô dü püblik.

    Il ë posibl de la kôparë a Um Kaltum, je ne truv pa sa inaproprië. Së de câtez sô grasiez, fô la fiërtë de ler püblik, è juis d'ün sëlëbritë ki dëpas lë frôtièr.

    Yere Faga è la premièr câsô ayâ anôsë la sorti de sô dërnië-r-albom ki s'êtitül Mogoya. Sët albom a ëtë pâsë pur lë jen. Il ë trè dâsâ è ë trüfë de sô ëlëktronik è d'êstrümâ oksidâto ki se mari trè biê o-z-êstrümâ tradisionël maliê.

    Fidèl a ël-mëm, së câsô sô tujur êstrüizât ë trèt de tëmatik sosial. Yere Faga, â l'okürâs, ë-t-ün câsô sür le süisid.

    Pur fèr pasë sô mësaj, Oumou Sangaré a kôtë sür le trè sëlëbr è talâtüe përküsionist Tony Allen. De plüs, j'èm boku lë bas â-n-arièr-plâ è la gitar ëlëktrik ki se fô â-n-ëko a la fê de sët câsô.

    Le rëzülta ë-t-û tüb trè trè atrèiâ, sür lekël ô pe dâsë, mëm si dâ sët câsô Oumou Sangaré êplor è süpli ke përson n'ai se süisidë. Lë parol sô très tucât.

    Dë câsô êstrüktiv è didaktik kom sël d'Oumou Sangaré, il n'i â-n-a pa en frâsè ki pas osi biê è ki ne sô pa êfâtilizâ. Purvü ke sa ariv û jur...

    Je ne pe ke te rekomâdë d'alë vuar së-z-otr klip, kom Kamelemba, ki ë trè bo, è d'acetë l'albom âtië, il â vo la pën.


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