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Je crois que je vous ai déjà parlé d'une Daihatsu - en exemple seulement. La Mira (il n'y avait que la photographie et le nom...).

Il existe plein de variantes: la Mira Custom, par exemple:

La Mira Cocoa - qui ne ressemble pas du tout à une Mira, pas même Custom, dont le style ne me plaît pas. J'aime bien ce qui est différent, comme la Cube, mais ça...  Non, ça ne va pas - tiens, ça fait longtemps que je n'aie pas utilisé d'émo'...

Donc, cette semaine, il s'agit de la Mira e:S, une kei qui porte un « e » pour "eco" et un « S » pour « Smart ». Je l'aime bien parce qu'il ne s'agit pas d'une Mira standard avec un moteur moins gourmand, non. Oui, c'est sur la base de la Mira, mais le style est légèrement différent. Voyez vous-même: les phares, le logo à l'avant, les portes arrières, les poignées de porte, le style intérieur...

J'aime bien les kei. Peut-être pour leur petite taille, pour le fait que l'on arrive à optimiser l'espace intérieur dans un si petit gabarit et pour leurs coloris pastels... Mais l'on peut dire que, pour la Mira e:S, on pouvait mieux faire... C'est vrai que, par rapport à la Mira tout court, il y a une nette amélioration - le style extérieur et le logo du volant qui n'est pas gravé dans le plastique, brrr...

Mais bon. 

L'intérieur, je le trouve tristounet. C'est bien dommage. Dommage que la planche de bord et que les inserts soient - presque - tous en plastique. Il manque des incrustations en bois, en chrome, au pire des cas en ronce de formica ou en aluminium... Il faut de la chaleur. Le plastique a l'air dur et mat... Ce genre de plastique des années 90, ça donne un style assez vieillot pour aujourd'hui, mais ça se justifie par le fait que cette automobile est conçue pour être très légère: 60 kg de moins que la Mira originale, ce qui fait que la Mira e:S ne fait que 730 kg. Une belle prouesse qui, avec un travail sur les frottements mécaniques, une boîte CVT équipée d’un système start-stop qui coupe le moteur à la décélération dès 7 km/h - une première mondiale selon Daihatsu - et un système de régénération d’énergie au freinage couplé à un mode spécifique de fonctionnement de l’alternateur durant cette phase qui permet d’alléger la recharge en fonctionnement standard, permet d'atteindre un niveau de sobriété totalement surprenant pour une automobile roulant au sans-plomb (3,3 L/100 km environ sans hybridation!).

La voir rouler dans le coin ne serait pas mal... Daihatsu a tout fait pour qu'elle ne coûte pas très cher, comme les autres hybrides: à partir de 795000 ￥ (82305 DH et 2 ₵, selon le taux de change actuel...). Mais bon. Ici, elle coûterait plus cher, à cause des droits de douane et tout le tralala de l'importation; et j'ai la flemme de calculer ça. 

Donc je vous dirais l'habituel « Bon. A bientôt sur Ady et les automobiles. »

Source d'une grande majorité d'informations: le site de Daihatsu.